Œuvres

Aucune œuvre disponible pour le moment.

Biographie

1923–1994

Sam Fran­cis naît en 1923 à San Mateo en Cal­i­fornie. Blessé lors d’un vol d’essai pour l’US Air Force pen­dant la Sec­onde Guerre mon­di­ale, il est hos­pi­tal­isé pen­dant plusieurs années. C’est après avoir reçu la vis­ite de l’artiste David Park que Sam Fran­cis se met à pein­dre. À sa sor­tie de l’hôpital, il entame des études d’art à Berke­ley où il obtient sa maîtrise en 1950. Il subit alors l’influence de l’expressionnisme abstrait et de ses représen­tants majeurs comme Mark Rothko, Clyf­ford Still et Jack­son Pollock.

En 1950, il s’installe à Paris où le tachisme de son ami Jean-Paul Riopelle et les fameuses Nymphéas de Claude Mon­et ont un impact décisif sur le développe­ment de son art. Ain­si sa série de pein­tures blanch­es datées de 1950–1952 témoigne d’une sen­si­bil­ité extra­or­di­naire à la lumière par un déli­cat tra­vail des sur­faces. En 1953 son tableau « Big Red » annonce son ori­en­ta­tion vers la couleur. Lorsqu’en 1956 il est inclus dans l’exposition Twelve Artists organ­isée par le Musée d’art mod­erne de New York, il acquiert une répu­ta­tion inter­na­tionale. Entre 1956–1968 il peint de grandes pein­tures murales pour la Kun­sthalle de Bâle et pour la Chase Man­hat­tan Bank à New York. En 1960, la Kun­sthalle de Berne lui offre une pre­mière rétro­spec­tive. L’influent cri­tique d’art mod­erne Clement Green­berg le classe alors par­mi les mem­bres de l’ex­pres­sion­nisme abstrait new yorkais.

Suite à son séjour parisien et ses voy­ages à New York et Tokyo, Sam Fran­cis s’installe en Cal­i­fornie en 1962. Il y rejoint les mou­ve­ments de mys­ti­cisme et de boud­dhisme Zen qui y sont alors fort répan­dus. Entre 1960 et 1963, il crée la série « Blue Balls » com­posée de formes bleues bio­mor­phiques et de gouttes. En 1965, il com­mence une série de pein­tures mon­trant de grandes sur­faces de toile non peintes, une couleur min­i­male et une ligne solide. Son tra­vail évolue sous l’influence des analy­ses jungi­en­nes du Dr James Kirsch. En 1971, il com­mence ain­si à porter une atten­tion par­ti­c­ulière aux rêves et aux images inconscientes.

Au début des années 1970, il fait par­tie de la «Fresh Air School» en exposant avec Joan Mitchell et Wal­lasse Ting. Il cou­vre la toile de gouttes et d’é­clabous­sures de couleurs. Après 1980, ces struc­tures formelles dis­parais­sent pro­gres­sive­ment de son œuvre.

Graveur act­if, Sam Fran­cis était pro­prié­taire de la presse San­ta Mon­i­ca Litho Shop et de Lapis Press. Il meurt à San­ta Mon­i­ca en 1994 après un dernier élan de créa­tiv­ité au cours duquel il réalise une série éblouis­sante de petits tableaux.