Œuvres

Biographie

1856–1913

Henry MoretNé à Cher­bourg en 1856, Hen­ry Moret décou­vre la côte Sud de la Bre­tagne en faisant son ser­vice mil­i­taire à Lori­ent. Il devient alors l’élève du pein­tre lori­en­tais Ernest Coroller. En 1886, il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il suit en même temps des cours à l’Académie Julian dans l’atelier de Jean-Paul Lau­rens. Il expose pour la pre­mière fois en 1880 au Salon de pein­ture et de sculp­ture du Palais des Champs Elysées. C’est là qu’il ren­con­tre le pein­tre impres­sion­niste Mar­ius Gour­dault qui lui fera décou­vrir la côte bre­tonne du Fin­istère. En 1881 il expose au Salon des artistes français et au Salon des Indépen­dants. Au milieu des années 1880, il s’installe comme beau­coup d’autres pein­tres au Poul­du près de Pont-Aven. Mal­gré sa ren­con­tre avec Paul Gau­guin en 1888 et son instal­la­tion à l’auberge de Marie-Hen­ry deux ans plus tard, il reste farouche­ment indépen­dant et n’oriente sa pein­ture vers le syn­thétisme qu’avec pru­dence. Il con­serve en effet un goût pour la tech­nique impres­sion­niste qui, mêlée à cer­tains aspects de la tech­nique syn­thétiste priv­ilégiée par ses con­frères, rend la puis­sance des paysages de bord de mer bre­tons au cœur de sa pein­ture. Instal­lé à Doëlan dans les années 1890, il revient à une tech­nique plus impres­sion­niste. Il pein­dra par­ti­c­ulière­ment la côte sud du Fin­istère et le lit­toral du Mor­bi­han, ain­si que les îles de Groix, Belle-Ile, Houat, Oues­sant. En com­bi­nant sim­plic­ité d’inspiration japon­aise et tech­nique impres­sion­niste, com­po­si­tion sim­ple et sens aigu de la lumière et des couleurs, Hen­ry Moret impose un style fort et sin­guli­er. Il meurt à Paris en 1913.